Loin de tout et de tout le monde [Lise]

Ramassant et coupant comme j’espère être le mieux, je remplis le pot tellement vite, je ne m’attendais pas à ce qu’il soit rempli comme ça. M’approchant de Lise en lui disant que j’espère qu’ils sont bien découpés, celle-ci me répond avec le sourire que oui s’était parfait.

Le sourire alors sur les lèvres, je lui donne alors le bocal et l’observe.

- La plupart oui, mais je dois bien avouer que certaine ce ressemble un peu. J’y arriverais en restant encore quelques heures devant mes livres ou devant vos bocaux. J’ai une bonne mémoire visuelle donc ça devrait le faire je pense avec le temps.

Regardant le bois, je fini par ajouter :

- En tout cas, c’est très gentil de votre part de bien vouloir que je vous aide.

La regardant, je comprends maintenant pourquoi on en parlait pas beaucoup en cours alors. Mais par curiosité, je le ferais de mon temps libre je pense, pour en apprendre plus et surtout si je dois trouver une plante ou quoi que ce soit, que je puisse la décrire à mes compagnons de ce moment.

- Vous croyez que si je l’ai appris tout de même ça serait ridicule de ma part ?

Autant lui demandé, au moins je serais directement si je fais une mauvaise chose ou non. Et puis mettre la confiance sur toutes les personnes qui font potion est-ce raisonnable ? Si je souhaitais les faire moi-même… Je voulais tellement apprendre…

- Alors sans que cela ne vous embête, je voudrais plutôt être comme vous dans ce cas. A quoi ça sert de donner des potions si on ne connait pas ce qu’il est composé.

Prenant le nouveau pot qu’elle me tend, souriant quand elle me montre des fleurs jaunes un peu partout, je l’écoute attentivement et répond à sa question.

- Oui bien sûr, je vous fais cela tout de suite.

Prenant le deuxième bocal qu’elle me tend, je fais ce qu’elle a demandé de faire, en prenant seulement les fleurs. Restant dans le silence en faisant cela, je voudrais tellement être un bon médecin comme elle. Le deviendrais-je…

Grimaçant, je hausse les épaules et lui réponds :

- Je ne sais pas vraiment ce que je veux faire plus tard, je veux juste savoir comment soigner, guérir et sauver le plus de vie.

Remplaçant encore les bocaux, quand je lui dis que je veux être plus comme elle plus tard, elle me sourit et je l’écoute par la suite.

- Vous faites donc une confiance aveugle à monsieur Gohann ?

Oui je savais que le professeur Gohann s’appelais Judicaël, et ça depuis que je l’ai rencontré pour qu’il sache à qui il doit donner des potions régulièrement.

Entendant le docteur O’Malley s’approcher de moi, je relève mon regard vers elle et fini par rebaisser vers les pissenlits face à moi et d’y prendre la fleur.

- Mes cours sont plutôt bien, même si j’ai l’impression d’être parfois à la ramasse. Et oui j’ai des choses à apprendre. Avant mon arrivée ici, je ne savais même pas que ce monde existé alors je découvre encore. Mais je ne suis pas déçu. Je trouve ce monde merveilleux, mise à part ses côtés obscurs par contre, ça je m’en aurais bien passé.

Souriant, je referme le bocal plein et le pose à mes côtés pour ensuite reprendre en lui demandant :

- Ça fait longtemps que vous êtes médecin à l’académie ?

Je l’écoute me parler du professeur Gohann et sourit. Vu la description qu’elle me fait du professeur, je le reconnais bien là. Après, je ne pouvais que lui faire confiance moi. Il était là pour m’aider et non pour le contraire. Heureusement qu’il y avait des professeurs comme lui dans cette académie et pas comme d’autres qui me fuit comme la peste.

Par la suite, je lui demande si ça fait longtemps qu’elle travaille à l’académie. Surprise par sa réponse. Ça fait donc seulement trois ans ? Me relevant après avoir terminé de remplir les deux bocaux, je lui demande :

- Vous préférez lequel des travails ? Médecin à l’hôpital ou médecin à l’académie ?

Pour faire autant de boulot, soit elle avait quelques choses à payer et cela voulait dire que c’est pour l’argent. Soit s’était pour ne pas penser. Il y avait donc quelques choses de grave qui était arrivé dans sa vie. Pourquoi ce sont toujours les meilleurs qui souffre ? Soupirant doucement, j’amène les deux bocaux au niveau du sac et après mettre relever, je fais face à Lise et fini après hésitation par dire :

- Vous n’êtes pas obligé d’accepter, mais est-ce que c’est possible que je devienne votre « disciple », j’aimerais tellement en apprendre et devenir aussi doué que vous.

Oui s’était culotté de demander ça, mais au moins s’était fait.

S’était donc l’académie. Être infirmière ici plus tard, serait bien non ? Je ne sais pas… Et puis parler du futur ne m’enchante toujours pas. Après tout on ne sait pas ce que réserve demain. Un petit sourire aux lèvres, je lui dis alors :

- Merci pour votre franchise.

Puis je fais ma demande. Ok oui ses paroles ne sont pas tort et me donne également un petit rire.

- J’avoue que ça fait plutôt ça. Je dirais donc votre apprenti à la place.

Lise était loin d’être maitre Yoda de Star Wars, elle était bien plus jolie et c’est vrai moins verts.

- Merci beaucoup madame. Je ferais tout mon possible pour rattraper mon retard sur les autres matières promis.

Un sourire aux lèvres, j’étais contente qu’elle ne refuse pas directement.

- Faut-il d’autres plantes en particuliers ?

Je voulais tellement qu’on me prenne pour une élève comme une autre et pas comme une nouvelle qui ne sait rien et surtout qui vient de parents moldu. Quand je lui dis que je ferais tout mon possible pour rattraper mon retard, je vois un sourire venir sur le coin de ses lèvres.

- Je vous en prie, s’était avec plaisir.

Un petit sourire sur mes lèvres, je fini par hausser les épaules doucement et de répondre :

- Je ne sais pas, surement étudier, comme je le fais de mon temps libre. Et vous ? Si ce n’est pas indiscret bien sûr.

J’acquis avec le sourire et lui dit :

- Se sera avec plaisir dans ce cas.

Marchant vers la sortie du bois au côté du docteur O’malley, je lui dis alors qu’on arrive proche des pavillons :

- Je vous souhaite une bonne journée et peut-être à tout à l’heure pour le café.

Qu’est-ce qu’elle était gentille. Le sourire aux lèvres, je fini par partir vers mon pavillon dans le silence.